La lettre aux Français ou le testament d'un perdant


Bon... je viens de me farcir la Lettre de Nicolas Sarkozy au peuple français...
Davantage qu'une lettre, c'est plutôt le petit fascicule de survie du candidat-sortant. Une espèce de pense-bête de ce qu'il a déjà fait...
Et qui va tous-tes nous envoyer dans le mur s'il est réélu.
Collégialement et en nous tenant la main.
32 pages.
32 pas vers le sacro-saint mur de béton armé.


p. 3 Je veux m’adresser à vous sans aucun intermédiaire.
Et le faire par écrit pour laisser une trace. C'est ça. Qu'il nous laisse une trace de ses mensonges. De toutes ses promesses qu'il n'a pas tenues et de toutes celles qu'il ne pourra pas tenir.

p. 3 Un monde nouveau est en train de naître.
"J’ai longuement réfléchi avant de prendre la décision de me présenter à l’élection présidentielle"
Mais bien sûr... Nicolas Sarkozy nous prend pour des cons dès la page 3 de sa lettre aux Français-es. Mais il a raison : mieux vaut aller droit au but.
Il manifeste une espèce de nostalgie d'une époque révolue où l'Occident dominait le monde (les Croisades? les Grandes Découvertes?).

p. 4 Vivre en sécurité dans un monde ouvert.
Paragraphe qui s'ouvre sur les drames de Toulouse et Montauban. Récupération indigne?
Qu'importe.
"Entre laxisme et obsession sécuritaire, entre aveuglement coupable et État policier, il faut trouver le bon équilibre".
Il serait temps en effet. Nicolas Sarkozy pense avoir le cul entre deux chaises. Moi je pense qu'il est confortablement assis dans le sofa de l'obsession sécuritaire de l’État policier.
Et le paragraphe s'achève sur... Toulouse et Montauban.

p. 5 Aucune idéologie de haine ne peut être tolérée dansnotre pays.
En vrac et dans le même sac: les sites pédophiles, ceux qui vantent le terrorisme et... Le téléchargement illégal (???). Même combat ?

p. 6 La délinquance n’est pas de la faute de la société.
"C’est en justifiant la délinquance par la pauvreté et les difficultés de l’intégration que l’on crée des amalgames entre pauvreté, immigration et délinquance."
Mais c'est pourtant vrai hélas : et l'abandon de l’État et les amalgames du gouvernement. Tout le monde se souvient du Plan Marshall des banlieues. Mais on l'attend toujours Marshall. Doit être bloqué dans la ligne D du RER.
Quant aux amalgames, les musulmans d'apparence et les étrangers qui ne doivent pas avoir le droit de vote en France pour ne pas que les piscines deviennent non-mixtes et pour que tout le monde mange pareil à la cantine... Jusqu'à preuve du contraire, c'est pas un amalgame de gauche hein...

p. 7 L’Europe est un continent ouvert. Elle ne doit pas êtreun continent passoire.
"Chacun est libre d’ouvrir sa porte aussi souvent qu’il le souhaite, mais personne ne peut vivre dans une maison sans porte ouverte à tous les vents. Les frontières du cadastre sont ce qui permet à deux voisins de respecter le territoire de chacun et de se serrer la main de part et d’autre".
Tout ce chapitre est un grand moment d'anthologie. Des figures de style en veux-tu en voilà. De la métaphore à tour de bras.
Et j'y suspecte même une erreur. ICI => "personne ne peut vivre dans une maison sans porte ouverte à tous les vents"... Je pense que ce Nicolas Sarkozy voulait dire, c'est l'inverse : personne ne peut vivre dans une maison AVEC des portes ouvertes à tous les vents.
Henri ? C'est toi qui a écrit ça ? Tu m'expliques ?
Attention Henri, trop de métaphores tuent la métaphores.

p. 8 Décider qui a le droit de s’installer sur notreterritoire fait partie de notre souveraineté.
"Cela ne veut pas dire qu’il faut fermer les frontières, cela veut dire que ce sont les Français qui doivent décider qui a le droit de s’installer en France".
C'est à dire? On va faire un référendum? Chacun-e de nous va se transformer en videur de boîte de nuit? : "vas-y toi c'est bon". "Non toi tu rentres pas". "Va te changer toi et reviens plus tard"...
"Il y a des milliers de Français et d’étrangers vivant déjà en France qui attendent pour pouvoir se loger mieux, et des quartiers où s’installent chaque année plus de familles étrangères que nous ne pouvons en intégrer".
Mais pas que, Nicolas Sarkozy. Il y en a aussi qui font la queue 14 heures devant les préfectures.
Enfin j'ai une question : Nicolas Sarkozy s'est-il seulement jamais posé la question de savoir pourquoi "des quartiers" plus que d'autres accueillent des immigrés plus que d'autres?
Parce qu'il y a des villes qui méprisent tellement les étrangers qu'elles n'ont ni logement sociaux ni emplacements pour les gens du voyage. Des espèces de zones de non-droit pour quiconque n'a pas la peau assez blanche ou un nom assez frenchy.

p. 9 Seuls peuvent s’installer en France ceux qui partagent lesvaleurs de la République.
"Nous devons mettre un certain nombre de conditions économiques et morales à l’installation sur notre territoire, y compris pour ceux qui viennent par le biais du rapprochement familial".
Interro à la frontière. On va installer des centres d'examens après les zones de douanes dans les aéroports.
Les conditions requises :
  • des ressources suffisantes pour que les besoins de la famille ne pèsent pas sur la solidarité nationale, déjà fortement sollicitée
  • un logement décent,
  • la connaissance de la langue française,
  • l’adhésion aux valeurs de la République.
J'aime bien la condition sur le logement décent.
Bon OK, toi tu peux venir en France mais t'es prié de pas aller chez un marchand de sommeil, d'avoir l'eau courante et l’électricité, et une chambre pour chacun des membres de ta famille.
Sur la langue française c'est marrant aussi, surtout venant d'un président qui maîtrise comme personne l'insulte et la vulgarité... Mais bon...

p. 9 Donner le droit de vote aux étrangers ne réglera aucun desproblèmes de l’intégration et est contraire à la conception française de lanation.
Voilà. S'ils votent, ce sera burqa et halal à tous les étages, des moutons dans les baignoires. Des piscines non-mixtes, des cantines avec des menus personnalisés... Sans parler du bruit et de l'odeur, c'est juste pas possible pour Nicolas Sarkozy.
Finalement, ce que Nicolas Sarkozy ne veut pas, c'est du droit de vote des musulmans étrangers. Qui sont, on le sait depuis Toulouse et Montauban, des terroristes en puissance.

p. 11 Je veux rétablir le sens de la responsabilité.
"Les rémunérations exorbitantes des traders et de quelques grands dirigeants d’entreprise vous ont profondément choqués. Elles m’ont choqué également".
Nicolas Sarkozy sort du coma. 5 ans de léthargie présidentielle diront certains. 5 ans de CFA dira-t-il lui même. Il a changé, il a tout compris, il a découvert que certaines entreprises du CAC40 ne payaient pas suffisamment d'impôts...
Si seulement, il n'y avait que ça mon pauvre Nico. Tu permets que je t'appelle Nico? Nan parce que si tu veux réparer des injustices, va falloir aller plus loin hein... Ah non, trop tard, François Hollande s'est est déjà chargé.

p. 12 Un nouvel élan « Jules Ferry » pour l’école
"Je suis hostile à l’assistanat, pas seulement parce que l’assistanat dévalorise le travail en permettant à ceux qui vivent de l’assistance d’avoir de meilleures conditions de vie que ceux qui travaillent. Je suis contre l’assistanat parce qu’il maintient dans la dépendance. C’est le contraire de la solidarité".
Le spectre du chômeur milliardaire qui roule en grosse Berline et qui dépouille les caisses de l’État en profitant des aides. Oooooouuuuuuhhhhh! Le voyou!!! Le vilain assisté! Le cancer de la société!
Mais on parle de combien en fait? 3%? 4%? de personnes qui "profitent" du système? Aaaahhh... La stigmatisation... Quand ça te colle à la peau et au verbe...
Côté effectifs de l'éducation, il nous ressort les bonnes vieilles courbes du nombre d'élèves et du nombre de profs. Il fait de la moyenne nationale. Il met dans le même sac, le Lubéron, le Larzac, la Seine Saint Denis et le Morbihan. Tranquille.
Je te donne des chiffres. Tu manges mes chiffres.

p. 14 Les filières de l’enseignement professionnel doivent donneraccès à l’emploi.
"Les jeunes qui sortent diplômés de l’enseignement supérieur trouvent en général un emploi dans les mois qui suivent la fin de leurs études, même si le délai peut varier selon les aléas de la conjoncture. C’est moins souvent le cas pour les jeunes qui sortent de l’enseignement professionnel".
Mouais... Pas seulement hein Nico (ou Henri, après tout je ne sais plus vers qui me tourner)... Moi je cumule les tares dénoncées par le sarkozysme : bac + 8, historienne, au chômage depuis 7 mois. Mais je m'en fous. Parce que comme il l'a si bien fait comprendre, quand on s'engage dans une filière qui n'est pas compétitive, faut pas venir pleurer après. Alors je pleure pas. Je ris même. Je profite du système et je m'en fous!

p. 14 La société doit manifester plus de considération pourles enseignants.
"Il faut proposer à ceux qui le souhaitent d’être présents plus longtemps dans les établissements, d’y avoir un bureau, et les rémunérer davantage. Ces heures de présence supplémentaires leur permettraient d’entreprendre plus de projets en commun avec les autres enseignants, de rencontrer plus facilement et plus souvent les parents, et surtout de suivre individuellement les élèves".
Est-ce que quelqu'un pourrait dire à Nicolas Sarkozy que des heures sup' sur la base du volontariat, les profs du secondaire mais aussi du primaire en font déjà? Alors bon, OK : ils ont pas tous-tes un bureau hein... Mais il font des heures sup'. Et pas qu'un peu. Certains en font 2 par jour dans le primaire.

p. 15 La justice est rendue au nom du peuple français.
"Bien sûr, la justice doit être indépendante de toute forme de pressions, notamment politiques".
Ahahahaha... Ça c'est la blague Carambar du jour. Doublée d'une devinette. Est-ce que c'est :
a) Une mesure rétroactive?
b) Une nouvelle mesure pour que Nicolas Sarkozy réponde de ses actes devant la justice s'il perd?
c) Une nouvelle mesure applicable à tout Président, même en exercice?

p. 16 Depuis 2008, nous avons traversé la plus brutalesuccession de crises depuis les années 30.
Je vous épargne le laïus de 2 pages sur : tout est de la faute de la crise, des 35 heures. Regardez la Grèce. Regardez l'Espagne. Rien de nouveau page 16. Vous pouvez relire le Figaro Magazine du 11 février 2012.

p. 18 La France a tenu parce qu’elle a agi.
Idem. je vous renvoie au même numéro du Fig Mag, au passage ou Nicolas Sarkozy se prend pour Bioman le sauveur de l'Univers.

p. 19 Au début, le monde occidental s’est laissé enivrer parla mondialisation.
"Ce n’est pas la mondialisation qui est à l’origine des crises. C’est une mondialisation sans règles, une mondialisation où tout est permis, dumping social, dumping fiscal, dumping écologique, une mondialisation qui a mis le profit au-dessus de l’humain et substitué le pouvoir impersonnel des marchés à celui des peuples et des États".
5 ans pour se rendre compte d'un truc que la gauche dénonce depuis 20 ans.
5 ans et 1 million de chômeurs en plus.
5 ans et des millions de foyers surendettés en plus.

p. 20 L’Europe devait nous protéger, elle a aggravé notreexposition à la mondialisation.
"Ces erreurs, l’Europe les a commises plus que toutes les autres régions du monde".
C'est marrant ça. Nicolas Sarkozy + Angela Merkel = l'Europe non? Alors Nico, il est où le couple Merkozy?

p. 21 L’enjeu est de réconcilier les gagnants et lesperdants de la mondialisation.
"Refuser la mondialisation est une incantation. Depuis le XVIe siècle, la France est un pays ouvert, qui tient sa place au cœur du monde. La Chine, l’Inde, le Brésil, les États-Unis s’arrêteraient-ils de produire, d’étudier, d’innover, d’échanger parce que nous aurions décidé de nous extraire de la vie du monde ?"
Nicolas Sarkozy assimile le refus de la mondialisation à de la décroissance. Il nous prend pour des cons page 21, encore une fois. Il aurait écrit "Vousn n'avez rien compris bande de cons!" C'était pareil.

p. 22 Entre augmenter les impôts et réduire les dépensespubliques, je choisis la réduction des dépenses.
"Ce sont donc bien les dépenses publiques qu’il faut réduire. Cela implique des efforts, de l’imagination, du courage aussi pour affronter les clientélismes".
Mytho... Sarko le mytho. Sarko et le courage...
Réduire les dépenses publiques d'un côté.
Augmenter les taxes de l'autre. Celles qui sont juste vues comme une augmentation du coût de la vie. Le gaz, l’électricité, la TVA., l'essence.. Sans parler des ses augmentations de prix sur les sodas et les clopes.
Ben t'as qu'à pas fumer ni boire de soda salaud de pauvre !

p. 22 Le travail n’est pas une idée dépassée.
Comme l'a souligné Cycee hier : il y aurait donc du travail? Nan parce que proposer à celles et ceux qui touchent le RSA de faire 7 heures de travail d'intérêt général, ça veut bien dire qu'il y a du taf non?
Non... moi je crois pas. Ce sera des heures de boulot ingrat, dévalorisant, que personne d'autre ne veut faire.
Alors on on le refilera aux pauvres qui touchent le RSA. Histoire qu'ils touchent aussi le fond.

p. 23 Nous devons réformer notre système de formation professionnelle.
"Toute personne au chômage dont les chances sont faibles de retrouver un emploi dans son métier, devra donc se voir proposer une formation à un autre métier".
Voilà. Ça c'est sa spéciale dédicace rien que pour moi. Moi qui aie choisi une filière molle : l'histoire. A long terme, ce genre de mesures, c'est la fermeture des filières qui ne sont pas compétitives. Ajoutée à la LRU, c'est l'arrêt de mort de bon nombre de facs de province. Mais pas seulement. C'est aussi sacrifier 3, 4 ou 5 années d'études pour faire autre chose. Quelque chose qui paie. Mais qui ne plait pas.
On s'en fout. Il faut sortir de l'assistanat à tout prix. C'est ça la Sarkophilosophie.

p. 24 Il faut adapter notre fiscalité pour protéger nosemplois industriels.
Ce passage est une spéciale dédicace à François Bayrou je pense. En vue d'un accord entre les deux tours cela va sans dire.

p. 25 Je veux vous donner des raisons de croire dans laFrance forte.
Idem.

p. 26 Une norme en plus, deux normes en moins.
"Il faut libérer les énergies. Nous avons atteint le seuil maximum de normes dans notre pays. Les projets sont découragés avant même d’être engagés".
C'est ça Nico. Fais donc le tri sur tout ce que ton gouvernement a voté en 5 ans. Et sur ce qu'il aurait failli voter comme ma taxe carbone par exemple.

p. 26 La jeunesse de France mérite notre confiance, accordons-luinotre caution.
"Je propose de créer une banque de la jeunesse qui se portera garante des projets de tous les jeunes, qu’il s’agisse de financer des études, de créer une entreprise, de mettre en œuvre un projet humanitaire… Il est normal que les jeunes s’endettent pour financer leurs projets".
Dis-donc HenriNicolas, j'ai bien lu? "Il est NORMAL que les jeunes s'endettent pour financer leurs projets"?
C'est quoi ces conneries?
Récapitulons :
- s'endetter à 20-25 ans pour un projet humanitaire ou universitaire pendant lequel on ne sera pas payé donc on ne pourra pas rembourser.
- commencer à rembourser vers 30-32 ans : 1er job - 1er salaire - 1er remboursement.
- accéder à la proriété vers 40-45 ans une fois qu'on aura fini de rembourser le premier crédit.
S'endetter à vie quoi... Ah bah elle est belle la jeunesse de Sarkozy!

p. 27 Les territoires ruraux ont du potentiel.
"Ce n’est pas parce que, dans les territoires ruraux, on souffre en silence que la société ne doit pas prêter attention à cette souffrance. J’ai conscience que dans ces territoires, on ne casse pas les abribus, on respecte davantage les services publics car on en mesure tous les jours l’intérêt vital, on a une forme de pudeur qui fait que l’on n’exprime sa colère qu’avec retenue. Et pourtant cette détresse existe".
Je ne ferai aucun commentaire. Voici une belle envolée lyrique dans toute sa splendeur.
Le manichéisme de Nicolas Sarkozy version XIXe siècle en pleine révolution industrielle :
- La ville : c'est la zone, les voyous, la violence, la dépravation.
- La campagne : la paix, les bonnes mœurs, la morale.

p. 28 L’Europe doit protéger les Européens et nous rendreplus forts dans la mondialisation.
"La France aura beau travailler de toutes ses forces et moderniser son économie, tout cela ne servira à rien si l’Europe continue d’avoir une politique commerciale aussi naïve. Aujourd’hui, le rôle de l’Europe doit être de nous protéger et de nous rendre plus forts dans la mondialisation. Une France plus compétitive dans une Europe mieux protégée, ce sont les deux faces d’une même politique"
Ou comment Nicolas Sarkozy s'est planté sur toute la ligne pendant 5 ans.
Ou comment il nous dit qu'il fera mieux pendant les 5 ans à venir.
Ou comment moi, je lui dit qu'il est trop tard. Que quand on est mauvais la 1ère fois, on ne peut pas faire mieux la seconde.

p. 29 La mondialisation ne peut pas rester telle qu’elleest, inégale pour les peuples occidentaux, inhumaine pour les peuplesémergents, destructrice pour la planète.
"Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la grande question de ce siècle naissant, en économie comme en d’autres matières, est la question des frontières".
Ou comment tout est de la faute des autres.
Ces autres qui passent d'un pays à l'autre.
Ou comment tout est de la faute des frontières.
Ces frontières qui ne sont qu'un passoire.
Passez-moi un Vogalène, je vais vomir.

p. 30 L’écologie améliore nos conditions de vie et crée desemplois.
"L’écologie est un sujet trop important pour être l’otage du sectarisme et des alliances politiciennes. Le changement climatique est l’autre mutation majeure de notre temps".
C'est marrant de dire ça quand on connaît les positions de Claude Allègre (et son soutien à Nicolas Sarkozy) sur la théorie du complot du réchauffement climatique.
"Il faut conserver et entretenir la filière nucléaire française".
C'est marrant d'écrire ça au moment-même où la centrale de Penly laisse échapper de l'eau radioactive et un peu plus d'un an après la catastrophe de Fukushima.
p. 31 Présider, c’est prendre des décisions.
Sauf que là, Nicolas Sarkozy, c'est pas des mesures de président qu'il nous propose, mais des "mesurettes de Secrétaire d'Etat" comme le dit si bien Jegoun.
p. 32 Nous réussirons parce que nous le ferons ensemble.
"Oui, il faut faire des efforts, oui il faut travailler".
Qui ça? Toujours les mêmes? C'est pour qui les efforts à faire?
"Je n’accepte pas que l’intérêt général soit privatisé par des intérêts privés".
Mais n'est-ce pas là le principe même de la RGPP?
"J’ai besoin de vous. Aidez-moi à construire la France forte".
Blablabla le Sarkothon.

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